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Bavardage, théologie et philosophie...

Salut... Dur, dur de faire un commentaire quand tu es si bavard... Mais bon je vais de mon cote tacher d'etre bref... Pouvant etre considere comme un scientifique, j'ai eu recemment avec des copains tres "anti-religion", une discussion sur le rapport entre science ("dure") et théologie. pour moi il y avait une complementarite essentielle dans le sens ou la science s'attache a repondre a un "comment?" quand la theologie s'interesse plutot au "pourquoi?"... Cela dit, certains amis preferaient voir dans ce dernier cas le role de la philosophie... Ceci m'amene a te poser une question : quel lien fais tu entre philosophie et theologie?

C'est donc à mon petit frère que je dois ma première question et ma première critique...

 

Ceci dit, dire que je suis bavard relève d'avantage du constat que de la critique ;o) Mais quand même, je suis toujours un peu surpris quand c'est un scientifique qui me reproche de trop développer mon raisonnement : la seule chose qu'aient réussi à m'enseigner mes profs de science et de math, c'est que le raisonnement comptait autant, voire plus que la réponse...

 

En fait si je relève, c'est que, justement, pour répondre à la question de Matthieu, je vais rester plus ouvert que d'habitude. Jusque là mes articles ne sont que la formulation d'idées que je rumine depuis un certain temps, mais la  question du rapport théologie-philosophie, je ne me l'étais jamais posée dans ces termes. Alors juste une évidence et peut-être une piste pour une réflexion de plus longue haleine. Une évidence : la théologie ne peut pas faire davantage l'économie de la philosophie que de la science.

 

Une piste (à prendre avec beaucoup de pincettes) : il me semble que sur un point au moins la théologie est plus proche de la science que de la philo. Alors que le philosophe cherche à construire un système par sa propre pensée, le théologien,  comme le scientifique, cherche à parler le mieux possible de ce qui lui est extérieur (quelqu'un pour le théologien, quelque chose pour le philosophe). Voilà un nouveau champs à explorer (comme si j'avais fini avec les autres)... Chic  !

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À propos
Eric George

Pasteur de l'Eglise Réformée de France, amateur de jeux de société, de cinéma, de longues discussions
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E
Que Dieu soit présent en nous, je ne le nie pas (c'est ce que nous appelons l'Esprit Saint), ce que je ne crois pas c'est qu'il ne soit présent qu'en nous. <br /> Quant à dire que s'il est conscient, il a forcément un inconscient, tout en maintenant que je crois en un Dieu qui est une personne, je ne pousserais pas l'anthropomorphisme jusque là. Ceci dit la Bible prête à Dieu la possibilité de changer d'avis, voire de se convertir. Bref, un Dieu conscient et vivant mais bien sûr au-delà de ce que nous pouvons même concevoir.
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D
Et pourtant Dieu n'est-il pas vivant en chacun de nous ? N'est-ce pas son fils humain Jesus qui devint Christ en le révélant à lui ? Ou mieux encore, ne sommes-nous pas ses fils spirituels... Je penche du coté de Lylouve, (rien d'etonnant), du coté de la vibration si on inclut que notre être même est composé d'une vibration similaire, qui s'appelle âme (différent de esprit, le "je"). Dieu est vibration, et nous sommes vibration, ainsi, Dieu peut exister. De plus, il n'a pas de conscience tel que nous l'entendons puisque cela supposerait une dualité dont la résultante serait un inconscient, donc des actes manqués, des émotions et autre. Nous devons lui enlever également cela. Que reste-t'il ? Une energie créatrice, une source de vie, qui explique pourquoi nous sommes mus par un désir d'évolution.<br /> A terme de notre voyage, un choix : rester ou le rejoindre...<br /> <br /> J'aime beaucoup ton blog !
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E
Alors effectivement, nos conceptions ne sont pas les même. ans la foi chrétienne (catholique ou protestante) Dieu,, s'il nous rejoint, reste toujours un autre, extérieur à nous même
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L
pour moi dieu n'est pas quelqu'un, je ne me le représente pas comme un sujet mais comme une vibration, une conscience absolue, quelque chose qu'on aurait partiellement en nous (l'âme).
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E
Eh bien tout dépend de ce qui te gêne dans le terme quelqu'un. Ce que je veux dire, c'est que Dieu n'est pas une abstraction mais bien une personne (bien sûr pas un être humain mais un sujet plutôt qu'un objet)
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