"Il vient" petites méditations sur un verbe de 5 lettres (1)

Publié le 1 Décembre 2020

"Il vient" petites méditations sur un verbe de 5 lettres (1)

Dimanche 29 novembre, nous avons célébré le premier dimanche de l’Avent et commencé notre nouvelle année liturgique avec cette affirmation forte : « Dieu vient ». Mais qu’entendons-nous à travers ce verbe « venir » ?

La première définition de venir c’est « Se rendre sur le lieu où se trouve celui qui parle ».

L’Eglise commence l’année en proclamant que Dieu n’est pas un point fixe. Il n’est pas le roi dont l’univers est le trône. Il n’est pas l’arbitre céleste qui nous regarde du haut de ses nuages. Il n’est pas le juge qui attend notre comparution au tribunal de l’au-delà. Au temps pour les images traditionnelles d’un Dieu figé.

Mais les images plus modernes sont, elles aussi, malmenées par cette proclamation. Dieu vient. Il n’est pas une force en nous, un idéal qu’il nous faudrait atteindre, une puissance de vie pulsant dans l’univers, ces nouvelles formes d’une présence immuable.

Si Dieu vient, c’est qu’il n’est pas là. Notre proclamation est aussi un constat d’absence. Un aveu que je ne lis pas comme un reproche au Dieu absent mais comme un aveu : nous ne menons pas nos vies dans la présence de Dieu.

Mais alors, ce Dieu en mouvement peut-il être notre forteresse, notre roc, notre ancre ?

 

A suivre…

Rédigé par Eric George

Publié dans #Avent, #Petite théologie pas très sérieuse

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