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Les gens l'appellent l'idole...

Fabrice, fan de Johnny Halliday  se réveille dans un monde dans lequel Jean Philippe Smet n’est pas devenu Johnny. C’est sur cette intrigue que se construit Jean Philippe, un film assez convenu. Luchini fait du Luchini (et il le fait bien), Johnny en revanche donne plutôt dans la sobriété. N’étant pas fan de l’idole des jeunes moi-même, j’avoue que le film ne m’a pas vraiment marqué ni dans un sens ni dans un autre. Agréable à regarder, plutôt drôle mais sans grandes surprises.

Pourtant l’histoire de ce fan qui cherche absolument à reconstruire « sa » star, n’est pas sans m’évoquer un passage d’Esaïe (44, 14 à 20)

 

 

L’homme s’en sert pour faire du feu, il les prend pour se chauffer. D’une part, il en allume pour cuire du pain, d’autre part il fabrique un dieu, il se prosterne ; il en fait une statue, devant laquelle il fait des révérences. Il jette au feu la moitié de son bois, avec cette moitié il va pouvoir manger de la viande, il cuit un rôti et se rassasie ; il se chauffe aussi et dit : Ah ! ah ! je me chauffe, je vois les flammes ! Et avec le reste il fait un dieu, sa statue, il fait des révérences devant elle, il se prosterne, il l’invoque et s’écrie : Délivre–moi, car tu es mon dieu ! Ils n’ont ni connaissance ni intelligence ; leurs yeux sont bouchés, de sorte qu’ils ne voient pas, et leur cœur, de sorte qu’ils n’ont pas de bon sens. Il ne réfléchit pas et il n’a ni connaissance ni d’intelligence pour dire : J’en ai jeté une moitié au feu, j’ai cuit du pain sur les braises, j’ai rôti de la viande et je l’ai mangée ; et avec le reste je ferais une abomination ! Je ferais des révérences devant un morceau de bois ! Il se repaît de cendres ; son cœur abusé l’égare, il ne le délivrera pas ; il ne dira pas : N’y a–t–il pas un mensonge dans ma main droite ?

Toute une réflexion sur notre inextinguible soif d'idoles...

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À propos
Eric George

Pasteur de l'Eglise Réformée de France, amateur de jeux de société, de cinéma, de longues discussions
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L
Salut,<br /> Je suis de passage et te souhaites un excellent weekend.  a+ Lpv
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A
Chiffres à vérifier selon moi... Je fais mes recherches la dessus... Sur ce point là, je suis comme Saint Thomas...
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E
Ce commentaire un peu hors sujet est une réponse à une réaction que j'avais eu à un autre endroit. Angelus Domini répondait à un lien sur le célibat des prêtres relié à la crise des vocations dans les termes suivants : <br /> <br /> "POur illustrer ceci, regarder les protestants... ce n'est pas ca qui fait grimper le nombre de pasteurs" écrivait-il<br /> <br /> Alors je n'ai pas pu m'empêcher de donner quelques chiffres : L'Eglise Réformée de France (même type d'Eglise (multitudiniste) et même contexte : la France). Je les redonne en indiquant cette fois mes sources tout à fait officielles vous en conviendrez...<br /> <br /> 370 pasteurs en activité (normal c'est une petite Eglise). ces dix dernières années 15 nomination de pasteur par an (et le nombre reste stable)   (89% des pasteurs sont mariés, 28% sont des femmes)<br /> http://www.eglise-reformee-fr.org/rubrique.php3?id_rubrique=3  (Pour le nombre des nominations, c'est le rapport moral de la commission des ministères  qui n'est pas en ligne mais que je peux vous envoyer)<br /> <br /> L'Eglise catholique en France 22855 prêtres. 150 ordination par ans (et le nombre est en chute libre)<br /> http://www.catholique.org/mission-994.php<br /> <br /> Alors j'admets volontier que ce n'est pas vraiment un argument pour le mariage des prêtres (c'est une question qui est d'un ordre plus ecclésial et théologique que pratique) Mais je ne pense pas qu'il soit dans votre intérêt de prendre les protestants en exemple pour appuyer vos dire...<br />