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Le salut

- Jésus Christ nous sauve !

- Ben oui mais de quoi ?

C'est vrai que le salut est un de ces mots que nous employons facilement en Eglise sans même plus nous interroger sur la façon dont le comprennent ceux qui nous écoutent. Nous insistons sur la gratuité complète de ce salut. Nous affirmons qu'il a été accomplis par la mort et la résurrection de Jésus Christ. Mais sur ce en quoi il consiste, nous sommes bien moins bavard...

En reprenant les fiches proposées par Philippe Gross et Isabelle Marc-Bousquet dans Le baptême de votre enfant, j'ai trouvé ce petit pannel de formules expliquant le salut. Et j'avais envie de t'interroger, toi qui me lis, que tu sois chrétien (catholique, protestant ou , qui sait ?, orthodoxe), juif, musulman, boudhiste ou encore athée ou agnostique, quand je parle de salut, qu'est ce que tu entends ? Qu'est ce que tu comprends ? Quelle formulation te touche?

- Le salut est possibilité d'être homme face à Dieu, de vivre une nouvelle relation avec Dieu qui me dit : "tu es mon enfant"

- Le salut est victoire sur le pouvoir de la mort et de tout ce qui serait mortifère

- Le salut est réconciliation, certitude de ne pas être jugé par Dieu selon mes oeuvres

- Le salut est possibilité de vire en acceptant ma propre finitude

- Le salut est offre de sens pour ma vie

- le salut est libération de ce qui m'enchaîne

Peut-être aussi, auras-tu une proposition de formule ?

 

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À propos
Eric George

Pasteur de l'Eglise Réformée de France, amateur de jeux de société, de cinéma, de longues discussions
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C
Pour moi pas de salut, pas de sauvetage, on finira tous de la même façon mort disparu comme avant la naissance on retorunera a l´inexistence, et en vie on supportera plus ou moins bien les souffrances, par chance ou par malchance on vivra plus ou moins de souffrance, plus ou moins de bonheur, je suis athée et j´ai eu une jeunesse heureuse, les jeunes rwandais catholiques ont eu une jeunesse de merde ou ils connurent le summum de la souffrance, le salut ne veut rien dire, c´est comme au Jack Pot, tu as du bol ou tu n´en a pas, et ce n´est même pas déterminée.....c´est sans raison.
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E
Parmi les propositions de formulations de la grâce, beaucoup ne concernent pas l'"après-mort"... Ce qui m'aurait intéressé c'est qu'un athée me dise si certaines de ses formulation lui "parlaient" plus que d'autres...
M
Un jour, cher Pasteur, je me promenai à proximité de la Tour Eiffel. Je contemplais ces visages souriants que je rencontrais, je me nourrissais du rire des enfants et de la douce complicité des amoureux qui déambulaient, main dans la main. Je m’amusai avec les oiseaux… Le soleil brillait de ses mille feux, le ciel était d'un bleu sans nuage, et je percevais au loin le clapotis de la Seine. Un sentiment profond de plénitude et de joie emplissait tout mon être.<br /> <br /> Et puis soudain, une idée m’envahie, atroce : dire que dans un siècle, nous serons tous morts...<br /> <br /> Je m’arrêtai, bouleversé. Oui, dans un siècle, que restera-t-il de ces moments de bonheurs, de ces rires d’enfants, de ces baisers d’amoureux, de ce rayonnement de soleil dans nos cœurs, de ce murmure des eaux dans nos oreilles…<br /> <br /> Et là, du fond de mon cœur me vint un chant de la Communauté de l’Emmanuel, ce chant au doux refrain : « Je suis venu pour la vie, je suis venue pour la vie, je suis venu pour la vie éternelle… »<br /> <br /> Je crois que ce jour là, cher Pasteur, j’ai compris en vérité de quoi Jésus est venu nous sauver...
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