Quatre ans de miettes
Publié le 19 Octobre 2009
Quatre ans… Miettes de théologie à quatre ans aujourd’hui.
L’usage ce serait de donner des chiffres, genre 666 articles (mais celui-ci est le 667eme, ouf ! (euh c’est pour rire, hein, je ne fais pas vraiment une fixette sur les nombres)), j’ai la flemme de compter les commentaires et je ne sais pas combien de visiteurs puisque overblog a changé sa façon de compter à mi-parcours (en ce moment, c’est une cinquantaine par jour, un peu plus quand je cède à mon goût pour la discutaille).
Je pourrais faire une rétrospective aussi. Avouer que j’ignorais tout des Miettes théologiques de Kierkegaard quand j’ai choisi mon titre (sinon je n’aurais pas osé, même si je l’aime bien ce titre) Reconnaître que j’ai un peu levé le pied cette année, un peu succomber à la tentation du sérieux entre citations calviniennes et prédications.
Mais bon, aujourd’hui c’est plutôt du plaisir que j’ai envie de parler, le plaisir de me retrouver en relisant ce blog, un peu foutraque, un peu intello, un peu capillotracté, le plaisir de découvrir des gens nouveaux, ou de me découvrir lu par de vieilles connaissances (amis, familles, paroissiens (heureusement les collègues n’y passent pas trop de temps, je suis très timide face à mes collègues)), le plaisir aussi de parler de Dieu, d’essayer de dire cette nouvelle d’un amour inconditionnel, de partager cette passion pour cette bible qui change notre regard sur le monde.
Miettes de théo a quatre ans, ma pensée n’est toujours pas très structurée, et il y aura des passages à vide, des relectures sans doute un peu trop forcée, des échanges stériles, Dieu voulant, il y aura de nouvelles rencontres, d’autres échanges plus riches… Mais tant qu’il y aura le plaisir et parfois des idées, Miettes de théo continue…
L’usage serait bien sûr de vous remerciez vous qui me lisez. Mais quand je me met à remercier, je sors toujours de l’usage pour passer au sentimentalisme, alors à vous tous, lecteurs réguliers ou occasionnels, lecteurs muets ou commentateurs (ci, sur facebook ou irl (pour mes lecteurs pas encore geeks, irl = in real life, dans la vraie vie quoi), juste merci parce que comme je le disais, vous faites partie du plaisir.