3 Mars 2008
Mais toi, si tu recherches Dieu, si tu supplies le Puissant, si tu es sans reproche, si tu es droit, maintenant même il veillera sur toi et il rétablira ton domaine de juste ; ton commencement semblera peu de chose, ta fin sera bien plus grande.
Job VIII, 5-7
Ainsi donc, heureux l’homme que Dieu avertit ! Ne rejette pas l’instruction du Puissant ! Car c’est lui qui blesse et qui panse ; il fracasse, et ses mains guérissent. Six fois il te délivrera de la détresse, sept fois le malheur ne t’atteindra pas.
Job V, 17 à19
Accorde–toi avec Dieu, je t’en prie, et tu auras la paix ; par là, ce qui te reviendra sera bon. Reçois de sa bouche l’enseignement, je t’en prie, et mets ses paroles dans ton cœur. Si tu reviens au Puissant, tu seras rétabli, tu éloigneras l’injustice de ta tente.
Job XXII 21-23
Après que le SEIGNEUR eut dit cela à Job, le SEIGNEUR dit à Eliphaz le Témanite : Je suis en colère contre toi et tes deux amis, parce que vous n’avez pas parlé de moi correctement, comme l’a fait Job, mon serviteur.Que pensez-vous de la colère de Dieu contre ceux qui furent pourtant ses avocats face au cri de souffrance et de révolte de Job ?
Job XLII, 7
En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui posèrent cette question : « Rabbi, qui a péché pour qu’il soit né aveugle, lui ou ses parents ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents. Mais c’est pour que les oeuvres de Dieu se manifestent en lui !Que pensez vous de la question des disciples ? Est-ce une question que nous nous posons encore aujourd’hui ? Peut on donner un sens à la souffrance ? Quelle est l'attitude de Jésus face à la souffrance ?
Jean IX, 1 à 3
Ils s’assirent avec lui par terre, pendant sept jours et sept nuits ; personne ne lui dit un mot, car ils voyaient que sa douleur était très grande.Qu’exprime ici le silence ?
Job II, 13
Je trouve maintenant ma joie dans les souffrances que j’endure pour vous, et ce qui manque aux détresses du Christ, je l’achève dans ma chair en faveur de son corps qui est l’EglisePeut-il manquer quelque chose aux souffrances du Christ ? Comment comprendre cette affirmation de Paul ?
Colossiens I, 24
Si je parle, ma souffrance n’est pas soulagée ; si je cesse de parler, comment s’en irait–elle loin de moi ? Maintenant, hélas ! il m’a épuisé… Tu as semé la dévastation dans toute ma communauté. Tu m’as creusé des rides qui témoignent contre moi, ma maigreur se lève et m’accuse en face. Sa colère me déchire et s’attaque à moi, il grince des dents contre moi. Mon adversaire aiguise ses regards sur moi. Ils ouvrent toute grande leur bouche contre moi ; pour m’outrager, ils me frappent les joues, ils s’attroupent tous contre moi. Dieu me livre à la merci d’un gamin, il me jette aux mains des méchants. J’étais tranquille, et il m’a secoué, il m’a saisi par la nuque et m’a brisé. Il m’a redressé pour lui servir de cible. Ses projectiles m’atteignent de toutes parts ; il transperce les profondeurs de mon être, il n’épargne rien, il répand ma bile sur la terre. Il a ouvert en moi brèche sur brèche, il court sur moi comme un guerrier. J’ai cousu un sac sur ma peau ; j’ai plongé ma corne dans la poussière. Mon visage est assombri par mes pleurs ; une ombre de mort est sur mes paupières.Celui qui souffre peut-il donner un sens à sa souffrance ?
Job XVI, 6 à 16
Pasteur de l'Eglise Réformée de France, amateur de jeux de société, de cinéma, de longues discussions
Voir le profil de Eric George sur le portail Overblog