9 Juin 2006
Le soleil de l'espagne, le flamenco, 3 générations de femmes, la mère, la mort, le secret, le souvenir, ces thèmes chers à Almodovar s'enlacent dans un hymne à la vie. Si j'avais été déçu par La mauvaise éducation, avec Volver je retrouve Almodovar, léger et profond, drôle et grave, et surtout intensément vivant. Grace à sa mort et à son retour, Irene peut se réconcilier avec sa fille, s'affranchissant du secret qui les séparait . Grace à sa mort et son retour, elle peut se mettre au service de celles qu'elle aime. Ainsi, Volver vient nous donner la plus belle image de la résurrection au quotidien, celle de la mort à soi comme condition nécessaire au pardon, à la réconciliation et au service.
Pasteur de l'Eglise Réformée de France, amateur de jeux de société, de cinéma, de longues discussions
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