13 Décembre 2014
Le cinéma est plein de figures christiques : un personnage décalé, par sa puissance (Superman ou Mary Poppins), par son étrangeté (E.T ; ou Edward Scissorhands) ou simplement par sa naïveté (Jefferson Smith ou Goubi) vient bouleverser le quotidien d’individus « normaux » et transformer leurs cœurs et leurs vies…
La Maria de la première moitié de La mélodie du bonheur est un de mes personnages christiques préférés, elle n’est ni puissante, ni étrange et son innocence n’est certainement pas de la naïveté, elle est même plutôt retorse, en fait. Et son insolence, ses remises en question d’un ordre établi autant son amour, ressemble finalement bien plus au comportement de Jésus de Nazareth que celui des candides extraterrestres encapés…
Dieu, notre Père
Donne-nous Noël
Comme une comptine impertinente
Comme une mélodie entraînante
Comme une litanie enseignante
Comme un chant de pardon
Comme une musique de fête
Pasteur de l'Eglise Réformée de France, amateur de jeux de société, de cinéma, de longues discussions
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